Poser le paysage…

Les protagonistes

Élisabeth Michel
Adjointe en charge des Affaires scolaires, de l’Éducation et de la Jeunesse et de la Cuisine centrale

Annie Peppermans
Cheffe de projets Petites villes de demain

Poser le paysage…

Les protagonistes

Élisabeth Michel
Adjointe en charge des Affaires scolaires, de l’Éducation et de la Jeunesse et de la Cuisine centrale

Annie Peppermans
Cheffe de projets Petites villes de demain

La question de départ

Comment stimuler une culture de l’engagement et de l’intérêt commun, mieux collaborer avec les associations locales, capitaliser sur leur connaissance fine du territoire ? Quelles pistes pour dépasser la réponse aux demandes individuelles et construire une approche collective et d’intérêt général, pour diversifier le spectre des habitants et des points de vue mobilisés ?

Vaison-la-Romaine en un paysage ?

Vaison-la-Romaine c’est 5892 habitants, du patrimoine antique et une tradition viticole qui attirent de nombreux visiteurs et retraités et créent une fierté d’appartenance, mais aussi une cité scolaire qui draine des jeunes des communes alentours, un grand marché et des commerces, une vie associative foisonnante mais aux dynamiques assez cloisonnées, avec une faible culture de mobilisation collective et de forts clivages politiques … C’est enfin, en lien avec notre sujet, un centre-ville en cours de réaménagement et diverses questions soulevées : comment désengorger le centre de la circulation automobile et favoriser les mobilités douces ? Au-delà des usages commerciaux, quelles pistes pour favoriser la sociabilité pour les diverses populations qui le traversent (population moins favorisée, jeunes, familles, etc.) ? Comment y garder du confort durant les grandes de chaleurs ?

Et la participation citoyenne, dans tout ça ?

Une forte culture de la proximité et de l’interaction directe avec les habitants pour comprendre leurs attentes, portée par le Maire (porte-à-porte en période de fêtes, permanences hebdomadaires à la Mairie, etc.). ​
Des réunions d’information de quartier annuelles, animées par le Maire pour présenter des projets à la population et échanger avec les citoyens ; des outils de communication (mensuel municipal, site internet, page Facebook, etc.) qui permettent aussi de réaliser des sondages… Ces dispositifs peinent à mobiliser la diversité de la population Vaisonnaise, et la collectivité ne parvient pas toujours à donner suite aux décisions ou propositions issues de ces temps de concertation.

Autour de quels enjeux ?

Travailler la culture et l’organisation de la participation citoyenne pour être en mesure de penser plus collectivement les projets d’aménagement (ici du centre-ville) ou d’équipements (comme la future piscine couverte) ; mieux intégrer, plus en amont, les besoins et les voix d’une plus large diversité d’habitants, y compris celles et ceux qui s’expriment peu dans le cadre des dispositifs existants. Trouver des modalités pour inscrire la participation citoyenne dans des objectifs et des ambitions mieux partagées au sein de la collectivité, et dépasser la défiance et la crainte du manque de compétences, des relations conflictuelles, de la perte de maîtrise sur des sujets d’intérêt public, etc. Identifier des modes d’organisation, postures et méthodes s’appuyer pour construire, pour les agents, une culture et un cadre de relation avec les habitants partagé, clair, serein et fluide.

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Le chemin parcouru

Étape 1 : Tester de nouveaux rituels, avancer pas à pas

La phase de diagnostic est passée notamment par l’organisation d’un stand sur le marché tenu par quelques agents et élus, pour échanger, à brûle-pourpoint, avec les habitants. Exercice complexe, stimulant, inconfortable … ? Il faut en effet assumer d’être principalement dans l’écoute, présent pour prendre en compte la parole habitante, et non pour apporter des solutions, pour dérouler un programme d’action ou pour présenter le programme politique. « On risque de perdre les gens si on va trop vite, on doit faire par étape par étape. » « Le stand a aussi permis de tester de nouveaux outils d’animation : post it, la carte de la ville, l’urne avec oui/non, des choses ludiques qui permettent d’être plus attractifs pour aller chercher la parole. »

Étape 2 : Un accompagnement qui questionne les habitudes

Ce n’est pas facile de construire un projet de concertation, on se pose plein de questions, mais pas forcément les bonnes…. Parmi les enseignements glanés dans le ping pong avec l’équipe d’Open co, il y a la tentation de poser des questions très larges aux habitants, ou sur des sujets sur lesquels ceux-ci auront peu de prise (parce que très techniques par exemple). Il est souvent plus pertinent de formuler les questions très concrètement, sur des sujets sur lesquels ils peuvent se positionner. « On a mis de côté « que voulez-vous dans cette rue ? » pour interroger les habitants sur la dimension végétalisation sur laquelle leur retour était vraiment utile, et ça a été un vrai succès. »

Étape 3 :  Demander aux habitants comment les concerter pour un nouveau départ !

L’attente de l’équipe de Vaison-la-romaine se plaçait au démarrage de la démarche, naturellement, sur les techniques et méthodes de concertation ; trouver la bonne boîte à outils, s’approprier des approches sophistiquées n’est cependant pas aussi incontournable que se poser les bonnes questions. Si le premier mouvement de l’équipe a été par exemple d’imaginer mener des ateliers de co-construction sur l’aménagement de la Grand’Rue, interroger les habitants sur la manière dont ils souhaitaient être concertés a montré qu’un questionnaire, perçu comme plus basique et moins ambitieux par l’équipe, collerait mieux à leurs attentes. « La participation citoyenne, ce n’est pas inné, c’est une culture que les gens n’ont pas, donc ils se raccrochent à des choses sur lesquelles ils ont des repères. »

Étape 4 :  Un plan d’action, pour infuser une culture de la participation en interne

La démarche a permis de dessiner le moyens de faire infuser une nouvelle culture de la participation en interne, au travers de nouveaux rituels, réflexes, modes d’organisation, etc.… Cela s’incarne par exemple dans la création d’une cellule d’appui en interne, de formations et boîtes à outils pour les agents et élus, une clarification de la stratégie et du mode de pilotage, de pratiques d’essai erreur pour les actions menées (tester, évaluer, partager,…), de nouveaux modes d’adresse aux habitants pour les acculturer les habitants à la programmation d’aménagement du territoire, etc.

Étape 2 : Un accompagnement qui questionne les habitudes

Ce n’est pas facile de construire un projet de concertation, on se pose plein de questions, mais pas forcément les bonnes…. Parmi les enseignements glanés dans le ping pong avec l’équipe d’Open co, il y a la tentation de poser des questions très larges aux habitants, ou sur des sujets sur lesquels ceux-ci auront peu de prise (parce que très techniques par exemple). Il est souvent plus pertinent de formuler les questions très concrètement, sur des sujets sur lesquels ils peuvent se positionner. « On a mis de côté « que voulez-vous dans cette rue ? » pour interroger les habitants sur la dimension végétalisation sur laquelle leur retour était vraiment utile, et ça a été un vrai succès. »

Étape 4 :  Un plan d’action, pour infuser une culture de la participation en interne

La démarche a permis de dessiner le moyens de faire infuser une nouvelle culture de la participation en interne, au travers de nouveaux rituels, réflexes, modes d’organisation, etc.… Cela s’incarne par exemple dans la création d’une cellule d’appui en interne, de formations et boîtes à outils pour les agents et élus, une clarification de la stratégie et du mode de pilotage, de pratiques d’essai erreur pour les actions menées (tester, évaluer, partager,…), de nouveaux modes d’adresse aux habitants pour les acculturer les habitants à la programmation d’aménagement du territoire, etc.

Étape 1 : Tester de nouveaux rituels, avancer pas à pas

La phase de diagnostic est passée notamment par l’organisation d’un stand sur le marché tenu par quelques agents et élus, pour échanger, à brûle-pourpoint, avec les habitants. Exercice complexe, stimulant, inconfortable … ? Il faut en effet assumer d’être principalement dans l’écoute, présent pour prendre en compte la parole habitante, et non pour apporter des solutions, pour dérouler un programme d’action ou pour présenter le programme politique. « On risque de perdre les gens si on va trop vite, on doit faire par étape par étape. » « Le stand a aussi permis de tester de nouveaux outils d’animation : post it, la carte de la ville, l’urne avec oui/non, des choses ludiques qui permettent d’être plus attractifs pour aller chercher la parole. »

Étape 3 :  Demander aux habitants comment les concerter pour un nouveau départ !

L’attente de l’équipe de Vaison-la-romaine se plaçait au démarrage de la démarche, naturellement, sur les techniques et méthodes de concertation ; trouver la bonne boîte à outils, s’approprier des approches sophistiquées n’est cependant pas aussi incontournable que se poser les bonnes questions. Si le premier mouvement de l’équipe a été par exemple d’imaginer mener des ateliers de co-construction sur l’aménagement de la Grand’Rue, interroger les habitants sur la manière dont ils souhaitaient être concertés a montré qu’un questionnaire, perçu comme plus basique et moins ambitieux par l’équipe, collerait mieux à leurs attentes. « La participation citoyenne, ce n’est pas inné, c’est une culture que les gens n’ont pas, donc ils se raccrochent à des choses sur lesquelles ils ont des repères. »

Pour creuser l’ensemble du
plan d’action, c’est par là :

Pour un aperçu des actions
concrètes menées ou à venir
sur le territoire, c’est par ici…

Vers un bon réflexe
Clarifier les finalités

Les réalisations de Vaison
Voir les projets en cours

Vers un défi
Embarquer les autres élus

Vallée de Kaysersberg


Co-construire les aires de repos de pistes cyclables dans le cadre de «Convergence festive»

Pour favoriser l’appropriation du nouveau réseau cyclable du Haut de la Vallée, des aires de repos conviviales le long du parcours seront conçues avec les habitants. Les participants seront aussi mobilisés pour contribuer aux panneaux de découverte ou de sensibilisation qui borderont le parcours.

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Vallée de Kaysersberg


Projeter l’avenir du centre nautique dans le contexte de changement climatique

Quel avenir dessiner pour la piscine Arc-en-ciel, au prisme des enjeux de transition écologique et dans un contexte d’explosion des coûts de l’énergie qui met la collectivité dans une situation d’impasse financière ? Un premier travail a été mené avec le Master Stratégie et Design pour l’anthropocène pour explorer la diversité des usages attachés à l’équipement (hygiène, apprentissage de la natation, socialisation, sport, ...), poser de nouvelles grilles de lecture et d’arbitrage, et construire plusieurs scenarii pour l’avenir de la piscine. Ils seront ensuite discutés avec les habitants. Plusieurs décisions ont déjà été prises (fermeture de la pataugeoire extérieures et du sauna/hammam) mais l’enjeu est de dessiner collectivement les adaptations acceptables de l’équipement (réservation au scolaires, créneau santé...).

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Vallée de Kaysersberg


Favoriser la nature en ville et créer des îlots de fraîcheur au travers du projet « Rue tonnelle »

Comment construire l’adaptation progressive de la ville aux vagues de chaleur à venir ? Une série de trois ateliers collaboratifs, dont un chantier participatif, ont été organisés pour créer et installer une couverture végétale dans une rue ou un espace public. Son déploiement permettra de créer du lien entre les riverains et de favoriser la biodiversité en ville par l’atténuation de la minéralité.

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Vallée de Kaysersberg


Réunir une convention citoyenne autour du devenir de la station du ski du Lac blanc

Les acteurs, nombreux et multiples, de la station se trouvent à une période charnière de leur activité ; des investissements importants sont à prévoir pour les équipements de la station dans un contexte climatique incertain. Le renouvellement prochain de la délégation de service public est l’occasion d’associer habitants, usagers, professionnels et associations aux arbitrages à venir.

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Vallée de Kaysersberg


Sensibiliser à la préservation et à l’évolution des forêts au travers d’un « réseaux de fraîcheur en forêt »

En période de forte chaleur, la sur-fréquentation des sites naturels emblématiques est importante : comment mieux répartir la fréquentation afin de limiter la pression sur la forêt (érosion des sols, diminution de la biodiversité, etc.) ? L’objectif de cette action est de créer avec les citoyens un réseau de sites de fraîcheur alternatifs en forêt : ils seront mobilisés sur le choix des sites, les équipements à mettre en place et les accès à aménager.

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Thiers


Encourager l’appropriation de la place Lafayette par les personnes habituellement peu présentes dans l’espace public

Minérale, sans usages et appropriations identifiés, sa fontaine hors d’eau suite à des constats de mésusages ... Située dans un ancien îlot d’habitation du centre ancien de Thiers, la place Lafayette a fait récemment l’objet d’un projet de rénovation finalisé en 2016 afin d’en refaire un lieu de convivialité. Comment associer les habitants, y compris ceux peu présents dans l’espace public, aux dernières étapes d’aménagement (végétalisation, création de jeux au sol, animation, etc.) ? La Journée de l’Habitat et du Commerce a été le bon prétexte pour interroger les habitants sur leur perception de la place Lafayette, et se projeter avec eux sur des aménagements légers et les usages futurs (cartographie d’usage, atelier fontaine, questionnaire, etc.).

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Thiers


Trouver son positionnement pour accompagner l’initiative citoyenne, au travers du projet de fontaine de la rue Conchette

Un collectif d’habitants de la rue s’est mobilisé spontanément pour réfléchir à l’installation d’une fontaine, dans le cadre du programme ‘Les nouveaux commanditaires’. Cette démarche participative, précieuse, interroge la capacité de la collectivité à répondre aux attentes du collectif puisque la démarche s’affranchit des contraintes techniques et financières du projet. Ce projet a été l’opportunité de tester une posture d’appui à une démarche spontanée tout en donnant un cadre calendaire, technique et financier.

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Thiers


La rue aux enfants de Chastel, pour mettre en récit le réaménagement du centre ancien

Cette action se situe à la croisée de plusieurs projets stratégiques pour la transformation du centre ancien de Thiers (projet du défi mode avec la création d’une halle commerçante, d’une brasserie et d’un centre de formation, livraison à venir de la médiathèque, plan de circulation et de stationnement, etc.) Tous ces projets s’articulent autour de la place Chastel ; la rue aux enfants est donc l’occasion de proposer des temps de concertation dédiés à la réflexion sur les usages des parvis de la médiathèque et de l’école.

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Thiers


Réhabiliter les abords de l’école Zola

Le quartier d’habitat social situé à proximité de l’école Emile Zola fait l’objet d’un projet de réhabilitation porté par l’OPHIS. C’est l’opportunité de penser la requalification de la rue du ruisseau qui jouxte l’école. Il s’agit ainsi d’accompagner le travail de l’office HLM pour étudier les opportunités de concertation vis-à-vis des locataires et d’engager une concertation sur le réaménagement des espaces publics à proximité de l’école à travers un format de rue aux écoles.

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Thiers


Mobiliser autour de la réhabilitation d’une place emblématique de la ville, partager les contraintes avec les habitants

La place Saint-Gènes, dans le centre ancien de Thiers, est un espace important dans la vie locale puisqu’elle accueille des événements clés de l’année - marché de noël, festivals, etc. Un projet de requalification de la place est en cours, et plusieurs chantiers sont engagés ou à venir. Il s’agit ici de communiquer sur l’actualité du projet et d’expliquer les délais liés aux incertitudes financières, et d’impliquer les habitants sur des sujets identifiés (jardin et niveau de végétalisation de la place) à travers des actions mobilisatrices et conviviales.

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Vandoeuvre-lès-Nancy


Un triporteur pour aller à la rencontre des habitants dans le cadre du programme de renouvellement urbain et de l’extension du parc Pouille

Le NPNRU se traduit à Vandoeuvre par d’importants travaux de rénovation, d’aménagement et d’amélioration du cadre de vie. L’extension du Parc Pouille doit permettre l’aménagement de jardins partagés conçus et animés avec les acteurs du quartier. C’est l’occasion de tester l’utilisation d’un triporteur comme espace de convivialité ambulant pour aller à la rencontre des habitants là ou ils sont (supermarchés, squares à l’intérieur de immeubles, écoles, parc...) dans différents temps de la journée, mais aussi proposer des animations, observer les usages, porter une information...

 

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Vandoeuvre-lès-Nancy


Favoriser la libre expression des habitants sur leur cadre de vie avec « Port’a’côté »

Pensé et mis en place avec les bailleurs, Port’à’côté est un dispositif de libre expression des habitants situés au pied et à l’intérieur des immeubles (dans les halls par exemple). Il prend la forme d’affiche, de tableau d’idée ou de carte mentale sur lesquels habitants peuvent s’exprimer de manière anonyme sur des sujets précis d’amélioration de leur cadre de vie d’ultra-proximité. Il permet de mobiliser les habitants dans leur espace de vie, de tester des formats de participation simples, compréhensibles aussi pour les publics allophones (images, carte mentale...).

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Vandoeuvre-lès-Nancy


Des « Paroles à boire », pour inscrire un temps convivial régulier avec les habitants près de chez eux et ré-inventer la présence de la Ville dans les quartiers

« Paroles à boire » sont des temps de convivialité, où les citoyens sont invités à partager une boisson en bas de chez eux. Pendant cet échange, la parole est captée de différente manière (numérique, papier, voir borne numérique). Il s’agit d’une sorte de label, afin de pouvoir s’insérer dans les événements de la ville et des partenaires.

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Ça se passe ailleurs...


A Plessé, des comités consultatifs pour ouvrir la décision aux habitants

Comités consultatifs citoyens, assemblées citoyennes, observatoire ou parlement de l’eau à Terrassa ou à Naples … Des communes de plus en plus nombreuses dessinent de nouvelles modalités et instances pour impliquer les habitants dans la fabrique de la décision publique. L’équipe municipale de Plessé a ainsi créé des comités consultatifs, un projet atypique de gouvernance partagée afin d’articuler démocratie représentative et démocratie participative. Mis en place par l’équipe élue en 2020, ces comités s’apparentent aux habituelles commissions municipales composées d’élus, ici enrichies des habitants Volontaires Investis à Plessé (VIP) qui souhaitent contribuer à la vie de leur commune. Tout habitant peut devenir VIP dès 14 ans en signant une charte d’engagement et de confidentialité et en s’engageant pour un an au sein d’un comité. La charte d’engagement rappelle les valeurs humanistes et écologiques défendues par l’équipe municipale, et positionne le développement durable et la résilience du territoire comme lignes directrices des travaux des comités. Il y a 8 comités permanents (administration générale et ressources, vie associative, tourisme et développement économique, etc.), et des comités pour les grands projets structurants (plan vélo, tiers lieux, etc.). L’animation des réunions est assurée par des élus, qui sont garants de l’intégration des débats dans la fabrique de l’action municipale. Pour en savoir plus, c’est par ici…

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Ça se passe ailleurs...


A Sailly-lez-Lannois, une fabrique pour identifier et valoriser les énergies locales

La Fabrique saillysienne est un dispositif permettant de collecter et d’accompagner initiatives d’intérêt général portées par les habitants. Elle prend la forme d’ateliers, dans lesquels les habitants proposent des idées puis les mettent en action, en co-construction avec des élues et élus facilitateurs. Ouvert à tous et toutes, la Fabrique Saillysienne cherche à réinventer l’action communale et collective de manière concrète.

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Ça se passe ailleurs...


Dans le Pays de Lumbres, co-élaborer les documents de planification

La communauté de communes du Pays de Lumbres a entrepris en 2015 l’élaboration de son Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) en engageant un travail de co-élaboration avec les forces vives locales. La particularité de la démarche a été de mener des temps de concertation durant toute l’élaboration du PLUi, de la phase de diagnostic, à l’écriture du projet de territoire jusqu’à la traduction réglementaire (plans de zonage, orientations d’aménagement et de programmation).

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Ça se passe ailleurs...


Habiter en construisant, construire avec les habitant.e.s : l’exemple de la permanence architecturale

Partant de l’idée qu’il n’est plus possible d’apporter des réponses uniformisées à des problématiques d’habitabilité du territoire décidées ex-nihilo et par le haut, la Preuve par 7 développe et expérimente de nouvelles méthodes en architecture et urbanisme. Parmi elles : la permanence architecturale. Elle implique pour l’architecte mandaté.e par une collectivité, un bailleur ou un collectif habitant d’habiter sur le temps long au sein du territoire sur lequel il ou elle travaille. Le chantier ouvert rassemble ensuite des habitant.e.s, institutions, artistes et artisans qui se rencontrent et co-construisent le projet de manière souple et continue.  L’article ci-dessous s’attarde notamment sur la priorité donnée à la mobilisation des publics les moins visibles en les invitant à prendre part à une maison du projet, en écoutant leurs besoins concrets et en s’appuyant sur les acteurs sociaux qui les connaissent. L’Ecole du terrain documente également largement ces méthodes.

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