Poser le paysage…

Les protagonistes

Philippe Girardin
Élu, Président de la Communauté de communes de la Vallée de Kaysersberg, Maire de Lapoutroie

Sabrina Philipps
Chargée de mission Urbanisme à la Communauté de communes

Christine Schramm
Directrice générale des services à la Communauté de communes

La question de départ

Comment l’aménagement participatif peut-il permettre aux habitants de se réapproprier les espaces publics, créer du lien entre des acteurs très divers du territoire, accompagner l’évolution des usages, notamment face aux impacts du changement climatique ?

La Vallée de Kaysersberg en un paysage ?

Entre piémont viticole, plutôt dense, et les communes d’en haut, « le pays Welch » où habitants et agriculteurs sont installés de manière plus diffuse. Des habitants très attachés et fiers de leur territoire, un tissu associatif dense et divers, des habitants mobilisés dans des actions de convivialité et de solidarité du quotidien, mais qui s’impliquent moins dans les dispositifs plus longs ou plus ambitieux.

Et la participation citoyenne, dans tout ça ?

Des dispositifs ambitieux : les GrAPE, pour impliquer les habitants autour des thématiques de « Ma Vallée en 2030 » ; le REAPP, autour du soutien à la parentalité ; une consultation citoyenne d’ampleur sur la déchetterie d’Orbey.
Mais aussi beaucoup d’actions portées par les communes : conseils de quartiers, ateliers habitants, journées citoyennes, moments de convivialités, etc.

Autour de quels enjeux ?

Le développement du tourisme et la raréfaction des ressources naturelles viennent interroger l’aménagement du territoire, les espaces, l’offre de services publics et la pérennité des activités économiques (en lien avec la station de ski par exemple).

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Le chemin parcouru

Étape 1 : Identifier les bons points de départ

La phase de diagnostic a mené les protagonistes à arpenter le territoire, d’immersions à la Médiathèque ou au Tripark en entretiens avec des élus, agents ou associations du territoire. C’était aussi l’occasion de faire un pas de côté sur les enjeux de la démarche : comment passer de l’attachement citoyen, des micros gestes de solidarité et de l’engagement associatif, à l’implication dans la vie civique du territoire ? Comment élargir le cercle des personnes habituellement mobilisées ? Comment rendre tangible l’apport de l’implication citoyenne, pour les habitants et les agents / élus ? Comment mobiliser sur les grands défis collectifs (gestion de l’eau, logement,etc.) ? Comment trouver sa place dans la dynamique locale de participation citoyenne en tant que Communauté de communes, territoire difficilement délimitable pour les habitants, avec une relation de proximité plus faible ?

Étape 2 : Et si on passait en mode pirate ?

La phase de diagnostic a permis de clarifier l’enjeu de la démarche : mobiliser les citoyens autour de la préservation et la transformation de leur(s) territoire(s) à l’échelle de la Communauté de communes. Pour cela, l’équipe de la CCVK a pris le parti d’interroger directement les habitants, avec des questionnaires distribués de la main à la main, des entretiens menés dans la rue, à la volée, pour identifier leurs préoccupations communes et faire le pont entre l’attachement au territoire et des défis collectifs, à l’échelle du territoire… une manière de tester les modalités d’une participation citoyenne plus quotidienne, plus spontanée. Ils ont ainsi cerné deux grandes thématiques : comment repenser les infrastructures (station de ski, centre nautique, mobilité ..) pour s’adapter à demain ? Comment garantir la protection et un accès durable à nos ressources naturelles (eau, forêt, biodiversité, filière bois-énergie…) ?

Étape 3 : La participation, du SAS de décompression à la conversation…

Les thématiques ont ensuite été traitées lors d’ateliers entre agents, élus et citoyens. Il s’agissait de tester des modes de concertation plus ouverts, mais aussi de commencer à impliquer d’autres agents et élus. « Être dans l’action, c’était très positif, et c’est plus facile de mobiliser des collègues sur des actions ponctuelles, concrètes, dans un temps bien identifié ». Pas facile cependant de dépasser le stade où chacun vide son sac pour passer à l’échange plus riche et constructif. « Les personnes présentes étaient au départ critiques sur la démarche, très vindicatives sur la méthode, sur les thèmes proposés qui n’étaient pas leurs intérêts .. »

Étape 4 : La bonne forme pour embarquer agents et élus ?

Les phases d’enquête et d’atelier ont permis de construire, en interne, de premières preuves que la dynamique commune fonctionnait, et que la démarche pouvait produire des résultats « On a commencé à mobiliser les élus, on sentait qu’on savait de quoi on parlait, on avait des éléments concrets, ce qui n’était pas le cas avant. » La démarche a permis de faire émerger l’idée d’une’ task force’, un groupe élus-techniciens constitué pour essaimer la démarche : « 5 techniciens et 4 élus, ça décloisonne un petit peu, et ça nous donne un thème commun. Ce groupe pourra aussi aiguillonner les commissions pour surveiller que les choses avancent au niveau de la participation ! »

Étape 5 : Un plan d’action pour élargir le cercle

Si Territoire en commun’ a ainsi mobilisé au fil de l’eau des élus et des techniciens, comment élargir et pérenniser cette ‘task force’ pour travailler avec les habitants ? Le plan d’action est l’occasion de poser les bases d’un groupe constitué, en interne, en définissant son rôle, son mode de fonctionnement et ses objectifs, tout en continuant à l’étoffer. Il pose aussi la nécessité pour l’équipe de s’outiller et de se former, et propose de nouveaux rituels pour capitaliser sur les expériences de participation citoyenne menées par la CCVK, afin de monter en maturité. Sur le territoire, ce renforcement des capacités internes doit irriguer les actions orientées sur l’anticipation et l’adaptation aux réchauffement climatiques et leurs conséquences.

Étape 2 : Et si on passait en mode pirate ?

La phase de diagnostic a permis de clarifier l’enjeu de la démarche : mobiliser les citoyens autour de la préservation et la transformation de leur(s) territoire(s) à l’échelle de la Communauté de communes. Pour cela, l’équipe de la CCVK a pris le parti d’interroger directement les habitants, avec des questionnaires distribués de la main à la main, des entretiens menés dans la rue, à la volée, pour identifier leurs préoccupations communes et faire le pont entre l’attachement au territoire et des défis collectifs, à l’échelle du territoire… une manière de tester les modalités d’une participation citoyenne plus quotidienne, plus spontanée. Ils ont ainsi cerné deux grandes thématiques : comment repenser les infrastructures (station de ski, centre nautique, mobilité ..) pour s’adapter à demain ? Comment garantir la protection et un accès durable à nos ressources naturelles (eau, forêt, biodiversité, filière bois-énergie…) ?

Étape 4 : La bonne forme pour embarquer agents et élus ?

Les phases d’enquête et d’atelier ont permis de construire, en interne, de premières preuves que la dynamique commune fonctionnait, et que la démarche pouvait produire des résultats « On a commencé à mobiliser les élus, on sentait qu’on savait de quoi on parlait, on avait des éléments concrets, ce qui n’était pas le cas avant. » La démarche a permis de faire émerger l’idée d’une’ task force’, un groupe élus-techniciens constitué pour essaimer la démarche : « 5 techniciens et 4 élus, ça décloisonne un petit peu, et ça nous donne un thème commun. Ce groupe pourra aussi aiguillonner les commissions pour surveiller que les choses avancent au niveau de la participation ! »

Étape 5 : Un plan d’action pour élargir le cercle

Si Territoire en commun’ a ainsi mobilisé au fil de l’eau des élus et des techniciens, comment élargir et pérenniser cette ‘task force’ pour travailler avec les habitants ? Le plan d’action est l’occasion de poser les bases d’un groupe constitué, en interne, en définissant son rôle, son mode de fonctionnement et ses objectifs, tout en continuant à l’étoffer. Il pose aussi la nécessité pour l’équipe de s’outiller et de se former, et propose de nouveaux rituels pour capitaliser sur les expériences de participation citoyenne menées par la CCVK, afin de monter en maturité. Sur le territoire, ce renforcement des capacités internes doit irriguer les actions orientées sur l’anticipation et l’adaptation aux réchauffement climatiques et leurs conséquences.

Étape 1 : Identifier les bons points de départ

La phase de diagnostic a mené les protagonistes à arpenter le territoire, d’immersions à la Médiathèque ou au Tripark en entretiens avec des élus, agents ou associations du territoire. C’était aussi l’occasion de faire un pas de côté sur les enjeux de la démarche : comment passer de l’attachement citoyen, des micros gestes de solidarité et de l’engagement associatif, à l’implication dans la vie civique du territoire ? Comment élargir le cercle des personnes habituellement mobilisées ? Comment rendre tangible l’apport de l’implication citoyenne, pour les habitants et les agents / élus ? Comment mobiliser sur les grands défis collectifs (gestion de l’eau, logement,etc.) ? Comment trouver sa place dans la dynamique locale de participation citoyenne en tant que Communauté de communes, territoire difficilement délimitable pour les habitants, avec une relation de proximité plus faible ?

Étape 3 : La participation, du SAS de décompression à la conversation…

Les thématiques ont ensuite été traitées lors d’ateliers entre agents, élus et citoyens. Il s’agissait de tester des modes de concertation plus ouverts, mais aussi de commencer à impliquer d’autres agents et élus. « Être dans l’action, c’était très positif, et c’est plus facile de mobiliser des collègues sur des actions ponctuelles, concrètes, dans un temps bien identifié ». Pas facile cependant de dépasser le stade où chacun vide son sac pour passer à l’échange plus riche et constructif. « Les personnes présentes étaient au départ critiques sur la démarche, très vindicatives sur la méthode, sur les thèmes proposés qui n’étaient pas leurs intérêts .. »

Pour creuser l’ensemble du
plan d’action, c’est par là :

Pour un aperçu des actions
concrètes menées ou à venir
sur le territoire, c’est par ici…

Vers un défi
Fabriquer l’intérêt collectif

Les réalisations de la CCVK
Voir les projets en cours

Vers un autre Territoire
Vaison-La-Romaine

Vallée de Kaysersberg


Co-construire les aires de repos de pistes cyclables dans le cadre de «Convergence festive»

Pour favoriser l’appropriation du nouveau réseau cyclable du Haut de la Vallée, des aires de repos conviviales le long du parcours seront conçues avec les habitants. Les participants seront aussi mobilisés pour contribuer aux panneaux de découverte ou de sensibilisation qui borderont le parcours.

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Vallée de Kaysersberg


Projeter l’avenir du centre nautique dans le contexte de changement climatique

Quel avenir dessiner pour la piscine Arc-en-ciel, au prisme des enjeux de transition écologique et dans un contexte d’explosion des coûts de l’énergie qui met la collectivité dans une situation d’impasse financière ? Un premier travail a été mené avec le Master Stratégie et Design pour l’anthropocène pour explorer la diversité des usages attachés à l’équipement (hygiène, apprentissage de la natation, socialisation, sport, ...), poser de nouvelles grilles de lecture et d’arbitrage, et construire plusieurs scenarii pour l’avenir de la piscine. Ils seront ensuite discutés avec les habitants. Plusieurs décisions ont déjà été prises (fermeture de la pataugeoire extérieures et du sauna/hammam) mais l’enjeu est de dessiner collectivement les adaptations acceptables de l’équipement (réservation au scolaires, créneau santé...).

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Vallée de Kaysersberg


Favoriser la nature en ville et créer des îlots de fraîcheur au travers du projet « Rue tonnelle »

Comment construire l’adaptation progressive de la ville aux vagues de chaleur à venir ? Une série de trois ateliers collaboratifs, dont un chantier participatif, ont été organisés pour créer et installer une couverture végétale dans une rue ou un espace public. Son déploiement permettra de créer du lien entre les riverains et de favoriser la biodiversité en ville par l’atténuation de la minéralité.

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Vallée de Kaysersberg


Réunir une convention citoyenne autour du devenir de la station du ski du Lac blanc

Les acteurs, nombreux et multiples, de la station se trouvent à une période charnière de leur activité ; des investissements importants sont à prévoir pour les équipements de la station dans un contexte climatique incertain. Le renouvellement prochain de la délégation de service public est l’occasion d’associer habitants, usagers, professionnels et associations aux arbitrages à venir.

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Vallée de Kaysersberg


Sensibiliser à la préservation et à l’évolution des forêts au travers d’un « réseaux de fraîcheur en forêt »

En période de forte chaleur, la sur-fréquentation des sites naturels emblématiques est importante : comment mieux répartir la fréquentation afin de limiter la pression sur la forêt (érosion des sols, diminution de la biodiversité, etc.) ? L’objectif de cette action est de créer avec les citoyens un réseau de sites de fraîcheur alternatifs en forêt : ils seront mobilisés sur le choix des sites, les équipements à mettre en place et les accès à aménager.

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Thiers


Encourager l’appropriation de la place Lafayette par les personnes habituellement peu présentes dans l’espace public

Minérale, sans usages et appropriations identifiés, sa fontaine hors d’eau suite à des constats de mésusages ... Située dans un ancien îlot d’habitation du centre ancien de Thiers, la place Lafayette a fait récemment l’objet d’un projet de rénovation finalisé en 2016 afin d’en refaire un lieu de convivialité. Comment associer les habitants, y compris ceux peu présents dans l’espace public, aux dernières étapes d’aménagement (végétalisation, création de jeux au sol, animation, etc.) ? La Journée de l’Habitat et du Commerce a été le bon prétexte pour interroger les habitants sur leur perception de la place Lafayette, et se projeter avec eux sur des aménagements légers et les usages futurs (cartographie d’usage, atelier fontaine, questionnaire, etc.).

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Thiers


Trouver son positionnement pour accompagner l’initiative citoyenne, au travers du projet de fontaine de la rue Conchette

Un collectif d’habitants de la rue s’est mobilisé spontanément pour réfléchir à l’installation d’une fontaine, dans le cadre du programme ‘Les nouveaux commanditaires’. Cette démarche participative, précieuse, interroge la capacité de la collectivité à répondre aux attentes du collectif puisque la démarche s’affranchit des contraintes techniques et financières du projet. Ce projet a été l’opportunité de tester une posture d’appui à une démarche spontanée tout en donnant un cadre calendaire, technique et financier.

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Thiers


La rue aux enfants de Chastel, pour mettre en récit le réaménagement du centre ancien

Cette action se situe à la croisée de plusieurs projets stratégiques pour la transformation du centre ancien de Thiers (projet du défi mode avec la création d’une halle commerçante, d’une brasserie et d’un centre de formation, livraison à venir de la médiathèque, plan de circulation et de stationnement, etc.) Tous ces projets s’articulent autour de la place Chastel ; la rue aux enfants est donc l’occasion de proposer des temps de concertation dédiés à la réflexion sur les usages des parvis de la médiathèque et de l’école.

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Thiers


Réhabiliter les abords de l’école Zola

Le quartier d’habitat social situé à proximité de l’école Emile Zola fait l’objet d’un projet de réhabilitation porté par l’OPHIS. C’est l’opportunité de penser la requalification de la rue du ruisseau qui jouxte l’école. Il s’agit ainsi d’accompagner le travail de l’office HLM pour étudier les opportunités de concertation vis-à-vis des locataires et d’engager une concertation sur le réaménagement des espaces publics à proximité de l’école à travers un format de rue aux écoles.

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Thiers


Mobiliser autour de la réhabilitation d’une place emblématique de la ville, partager les contraintes avec les habitants

La place Saint-Gènes, dans le centre ancien de Thiers, est un espace important dans la vie locale puisqu’elle accueille des événements clés de l’année - marché de noël, festivals, etc. Un projet de requalification de la place est en cours, et plusieurs chantiers sont engagés ou à venir. Il s’agit ici de communiquer sur l’actualité du projet et d’expliquer les délais liés aux incertitudes financières, et d’impliquer les habitants sur des sujets identifiés (jardin et niveau de végétalisation de la place) à travers des actions mobilisatrices et conviviales.

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Vandoeuvre-lès-Nancy


Un triporteur pour aller à la rencontre des habitants dans le cadre du programme de renouvellement urbain et de l’extension du parc Pouille

Le NPNRU se traduit à Vandoeuvre par d’importants travaux de rénovation, d’aménagement et d’amélioration du cadre de vie. L’extension du Parc Pouille doit permettre l’aménagement de jardins partagés conçus et animés avec les acteurs du quartier. C’est l’occasion de tester l’utilisation d’un triporteur comme espace de convivialité ambulant pour aller à la rencontre des habitants là ou ils sont (supermarchés, squares à l’intérieur de immeubles, écoles, parc...) dans différents temps de la journée, mais aussi proposer des animations, observer les usages, porter une information...

 

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Vandoeuvre-lès-Nancy


Favoriser la libre expression des habitants sur leur cadre de vie avec « Port’a’côté »

Pensé et mis en place avec les bailleurs, Port’à’côté est un dispositif de libre expression des habitants situés au pied et à l’intérieur des immeubles (dans les halls par exemple). Il prend la forme d’affiche, de tableau d’idée ou de carte mentale sur lesquels habitants peuvent s’exprimer de manière anonyme sur des sujets précis d’amélioration de leur cadre de vie d’ultra-proximité. Il permet de mobiliser les habitants dans leur espace de vie, de tester des formats de participation simples, compréhensibles aussi pour les publics allophones (images, carte mentale...).

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Vandoeuvre-lès-Nancy


Des « Paroles à boire », pour inscrire un temps convivial régulier avec les habitants près de chez eux et ré-inventer la présence de la Ville dans les quartiers

« Paroles à boire » sont des temps de convivialité, où les citoyens sont invités à partager une boisson en bas de chez eux. Pendant cet échange, la parole est captée de différente manière (numérique, papier, voir borne numérique). Il s’agit d’une sorte de label, afin de pouvoir s’insérer dans les événements de la ville et des partenaires.

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Ça se passe ailleurs...


A Plessé, des comités consultatifs pour ouvrir la décision aux habitants

Comités consultatifs citoyens, assemblées citoyennes, observatoire ou parlement de l’eau à Terrassa ou à Naples … Des communes de plus en plus nombreuses dessinent de nouvelles modalités et instances pour impliquer les habitants dans la fabrique de la décision publique. L’équipe municipale de Plessé a ainsi créé des comités consultatifs, un projet atypique de gouvernance partagée afin d’articuler démocratie représentative et démocratie participative. Mis en place par l’équipe élue en 2020, ces comités s’apparentent aux habituelles commissions municipales composées d’élus, ici enrichies des habitants Volontaires Investis à Plessé (VIP) qui souhaitent contribuer à la vie de leur commune. Tout habitant peut devenir VIP dès 14 ans en signant une charte d’engagement et de confidentialité et en s’engageant pour un an au sein d’un comité. La charte d’engagement rappelle les valeurs humanistes et écologiques défendues par l’équipe municipale, et positionne le développement durable et la résilience du territoire comme lignes directrices des travaux des comités. Il y a 8 comités permanents (administration générale et ressources, vie associative, tourisme et développement économique, etc.), et des comités pour les grands projets structurants (plan vélo, tiers lieux, etc.). L’animation des réunions est assurée par des élus, qui sont garants de l’intégration des débats dans la fabrique de l’action municipale. Pour en savoir plus, c’est par ici…

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Ça se passe ailleurs...


A Sailly-lez-Lannois, une fabrique pour identifier et valoriser les énergies locales

La Fabrique saillysienne est un dispositif permettant de collecter et d’accompagner initiatives d’intérêt général portées par les habitants. Elle prend la forme d’ateliers, dans lesquels les habitants proposent des idées puis les mettent en action, en co-construction avec des élues et élus facilitateurs. Ouvert à tous et toutes, la Fabrique Saillysienne cherche à réinventer l’action communale et collective de manière concrète.

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Ça se passe ailleurs...


Dans le Pays de Lumbres, co-élaborer les documents de planification

La communauté de communes du Pays de Lumbres a entrepris en 2015 l’élaboration de son Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) en engageant un travail de co-élaboration avec les forces vives locales. La particularité de la démarche a été de mener des temps de concertation durant toute l’élaboration du PLUi, de la phase de diagnostic, à l’écriture du projet de territoire jusqu’à la traduction réglementaire (plans de zonage, orientations d’aménagement et de programmation).

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Ça se passe ailleurs...


Habiter en construisant, construire avec les habitant.e.s : l’exemple de la permanence architecturale

Partant de l’idée qu’il n’est plus possible d’apporter des réponses uniformisées à des problématiques d’habitabilité du territoire décidées ex-nihilo et par le haut, la Preuve par 7 développe et expérimente de nouvelles méthodes en architecture et urbanisme. Parmi elles : la permanence architecturale. Elle implique pour l’architecte mandaté.e par une collectivité, un bailleur ou un collectif habitant d’habiter sur le temps long au sein du territoire sur lequel il ou elle travaille. Le chantier ouvert rassemble ensuite des habitant.e.s, institutions, artistes et artisans qui se rencontrent et co-construisent le projet de manière souple et continue.  L’article ci-dessous s’attarde notamment sur la priorité donnée à la mobilisation des publics les moins visibles en les invitant à prendre part à une maison du projet, en écoutant leurs besoins concrets et en s’appuyant sur les acteurs sociaux qui les connaissent. L’Ecole du terrain documente également largement ces méthodes.

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