Poser le paysage…
Les protagonistes
La question de départ
Comment l’aménagement participatif peut-il permettre aux habitants de se réapproprier les espaces publics, créer du lien entre des acteurs très divers du territoire, accompagner l’évolution des usages, notamment face aux impacts du changement climatique ?
La Vallée de Kaysersberg en un paysage ?
Entre piémont viticole, plutôt dense, et les communes d’en haut, « le pays Welch » où habitants et agriculteurs sont installés de manière plus diffuse. Des habitants très attachés et fiers de leur territoire, un tissu associatif dense et divers, des habitants mobilisés dans des actions de convivialité et de solidarité du quotidien, mais qui s’impliquent moins dans les dispositifs plus longs ou plus ambitieux.
Et la participation citoyenne, dans tout ça ?
Des dispositifs ambitieux : les GrAPE, pour impliquer les habitants autour des thématiques de « Ma Vallée en 2030 » ; le REAPP, autour du soutien à la parentalité ; une consultation citoyenne d’ampleur sur la déchetterie d’Orbey.
Mais aussi beaucoup d’actions portées par les communes : conseils de quartiers, ateliers habitants, journées citoyennes, moments de convivialités, etc.
Autour de quels enjeux ?
Le développement du tourisme et la raréfaction des ressources naturelles viennent interroger l’aménagement du territoire, les espaces, l’offre de services publics et la pérennité des activités économiques (en lien avec la station de ski par exemple).
Le chemin parcouru
Étape 1 : Identifier les bons points de départ
La phase de diagnostic a mené les protagonistes à arpenter le territoire, d’immersions à la Médiathèque ou au Tripark en entretiens avec des élus, agents ou associations du territoire. C’était aussi l’occasion de faire un pas de côté sur les enjeux de la démarche : comment passer de l’attachement citoyen, des micros gestes de solidarité et de l’engagement associatif, à l’implication dans la vie civique du territoire ? Comment élargir le cercle des personnes habituellement mobilisées ? Comment rendre tangible l’apport de l’implication citoyenne, pour les habitants et les agents / élus ? Comment mobiliser sur les grands défis collectifs (gestion de l’eau, logement,etc.) ? Comment trouver sa place dans la dynamique locale de participation citoyenne en tant que Communauté de communes, territoire difficilement délimitable pour les habitants, avec une relation de proximité plus faible ?
Étape 2 : Et si on passait en mode pirate ?
La phase de diagnostic a permis de clarifier l’enjeu de la démarche : mobiliser les citoyens autour de la préservation et la transformation de leur(s) territoire(s) à l’échelle de la Communauté de communes. Pour cela, l’équipe de la CCVK a pris le parti d’interroger directement les habitants, avec des questionnaires distribués de la main à la main, des entretiens menés dans la rue, à la volée, pour identifier leurs préoccupations communes et faire le pont entre l’attachement au territoire et des défis collectifs, à l’échelle du territoire… une manière de tester les modalités d’une participation citoyenne plus quotidienne, plus spontanée. Ils ont ainsi cerné deux grandes thématiques : comment repenser les infrastructures (station de ski, centre nautique, mobilité ..) pour s’adapter à demain ? Comment garantir la protection et un accès durable à nos ressources naturelles (eau, forêt, biodiversité, filière bois-énergie…) ?
Étape 3 : La participation, du SAS de décompression à la conversation…
Les thématiques ont ensuite été traitées lors d’ateliers entre agents, élus et citoyens. Il s’agissait de tester des modes de concertation plus ouverts, mais aussi de commencer à impliquer d’autres agents et élus. « Être dans l’action, c’était très positif, et c’est plus facile de mobiliser des collègues sur des actions ponctuelles, concrètes, dans un temps bien identifié ». Pas facile cependant de dépasser le stade où chacun vide son sac pour passer à l’échange plus riche et constructif. « Les personnes présentes étaient au départ critiques sur la démarche, très vindicatives sur la méthode, sur les thèmes proposés qui n’étaient pas leurs intérêts .. »
Étape 4 : La bonne forme pour embarquer agents et élus ?
Les phases d’enquête et d’atelier ont permis de construire, en interne, de premières preuves que la dynamique commune fonctionnait, et que la démarche pouvait produire des résultats « On a commencé à mobiliser les élus, on sentait qu’on savait de quoi on parlait, on avait des éléments concrets, ce qui n’était pas le cas avant. » La démarche a permis de faire émerger l’idée d’une’ task force’, un groupe élus-techniciens constitué pour essaimer la démarche : « 5 techniciens et 4 élus, ça décloisonne un petit peu, et ça nous donne un thème commun. Ce groupe pourra aussi aiguillonner les commissions pour surveiller que les choses avancent au niveau de la participation ! »
Étape 5 : Un plan d’action pour élargir le cercle
Si Territoire en commun’ a ainsi mobilisé au fil de l’eau des élus et des techniciens, comment élargir et pérenniser cette ‘task force’ pour travailler avec les habitants ? Le plan d’action est l’occasion de poser les bases d’un groupe constitué, en interne, en définissant son rôle, son mode de fonctionnement et ses objectifs, tout en continuant à l’étoffer. Il pose aussi la nécessité pour l’équipe de s’outiller et de se former, et propose de nouveaux rituels pour capitaliser sur les expériences de participation citoyenne menées par la CCVK, afin de monter en maturité. Sur le territoire, ce renforcement des capacités internes doit irriguer les actions orientées sur l’anticipation et l’adaptation aux réchauffement climatiques et leurs conséquences.
Étape 2 : Et si on passait en mode pirate ?
La phase de diagnostic a permis de clarifier l’enjeu de la démarche : mobiliser les citoyens autour de la préservation et la transformation de leur(s) territoire(s) à l’échelle de la Communauté de communes. Pour cela, l’équipe de la CCVK a pris le parti d’interroger directement les habitants, avec des questionnaires distribués de la main à la main, des entretiens menés dans la rue, à la volée, pour identifier leurs préoccupations communes et faire le pont entre l’attachement au territoire et des défis collectifs, à l’échelle du territoire… une manière de tester les modalités d’une participation citoyenne plus quotidienne, plus spontanée. Ils ont ainsi cerné deux grandes thématiques : comment repenser les infrastructures (station de ski, centre nautique, mobilité ..) pour s’adapter à demain ? Comment garantir la protection et un accès durable à nos ressources naturelles (eau, forêt, biodiversité, filière bois-énergie…) ?
Étape 4 : La bonne forme pour embarquer agents et élus ?
Les phases d’enquête et d’atelier ont permis de construire, en interne, de premières preuves que la dynamique commune fonctionnait, et que la démarche pouvait produire des résultats « On a commencé à mobiliser les élus, on sentait qu’on savait de quoi on parlait, on avait des éléments concrets, ce qui n’était pas le cas avant. » La démarche a permis de faire émerger l’idée d’une’ task force’, un groupe élus-techniciens constitué pour essaimer la démarche : « 5 techniciens et 4 élus, ça décloisonne un petit peu, et ça nous donne un thème commun. Ce groupe pourra aussi aiguillonner les commissions pour surveiller que les choses avancent au niveau de la participation ! »
Étape 5 : Un plan d’action pour élargir le cercle
Si Territoire en commun’ a ainsi mobilisé au fil de l’eau des élus et des techniciens, comment élargir et pérenniser cette ‘task force’ pour travailler avec les habitants ? Le plan d’action est l’occasion de poser les bases d’un groupe constitué, en interne, en définissant son rôle, son mode de fonctionnement et ses objectifs, tout en continuant à l’étoffer. Il pose aussi la nécessité pour l’équipe de s’outiller et de se former, et propose de nouveaux rituels pour capitaliser sur les expériences de participation citoyenne menées par la CCVK, afin de monter en maturité. Sur le territoire, ce renforcement des capacités internes doit irriguer les actions orientées sur l’anticipation et l’adaptation aux réchauffement climatiques et leurs conséquences.
Étape 1 : Identifier les bons points de départ
La phase de diagnostic a mené les protagonistes à arpenter le territoire, d’immersions à la Médiathèque ou au Tripark en entretiens avec des élus, agents ou associations du territoire. C’était aussi l’occasion de faire un pas de côté sur les enjeux de la démarche : comment passer de l’attachement citoyen, des micros gestes de solidarité et de l’engagement associatif, à l’implication dans la vie civique du territoire ? Comment élargir le cercle des personnes habituellement mobilisées ? Comment rendre tangible l’apport de l’implication citoyenne, pour les habitants et les agents / élus ? Comment mobiliser sur les grands défis collectifs (gestion de l’eau, logement,etc.) ? Comment trouver sa place dans la dynamique locale de participation citoyenne en tant que Communauté de communes, territoire difficilement délimitable pour les habitants, avec une relation de proximité plus faible ?
Étape 3 : La participation, du SAS de décompression à la conversation…
Les thématiques ont ensuite été traitées lors d’ateliers entre agents, élus et citoyens. Il s’agissait de tester des modes de concertation plus ouverts, mais aussi de commencer à impliquer d’autres agents et élus. « Être dans l’action, c’était très positif, et c’est plus facile de mobiliser des collègues sur des actions ponctuelles, concrètes, dans un temps bien identifié ». Pas facile cependant de dépasser le stade où chacun vide son sac pour passer à l’échange plus riche et constructif. « Les personnes présentes étaient au départ critiques sur la démarche, très vindicatives sur la méthode, sur les thèmes proposés qui n’étaient pas leurs intérêts .. »
Pour creuser l’ensemble du
plan d’action, c’est par là :
concrètes menées ou à venir
sur le territoire, c’est par ici…
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