Lever les freins et les tensions internes

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Lever les freins et les tensions internes
Pour bien commencer, ne pas mettre les problèmes sous le tapis…

La participation citoyenne soulève, au sein des collectivités, des questions de modes d’organisation (quelle implication en terme de temps, qui est en charge, etc.), de postures (quelle possibilité de prise d’initiative des agents, quelle légitimité de la parole citoyenne), de visions (jusqu’où ouvrir à la contribution des habitants, partager le pouvoir, etc.). Dans une démarche comme Territoires en commun, jouer la carte de la transparence et pouvoir identifier et adresser la diversité des problématiques soulevées est nécessaire pour que l’expérience soit réellement transformatrice.

« Même si on a une habitude de transparence entre nous, on prend des risques en sortant de nos zones de confort. C’était une violence pour certains de parler de concertation, ils avaient peur de se faire taper sur les doigts, de se tromper… C’est important de ne pas enjoliver la situation car ça ne permet pas de vraiment avancer, il faut trouver des moments pour poser ça dans un cadre suffisamment bienveillant. »

Quelques exemples ?

Pour faciliter l’émergence de conversations plus ouvertes, fédérer un groupe, trouver de nouvelles idées, regardez du côté des pratiques d’intelligence collective, par exemple le guide UTILO qui propose un répertoire d’outils mais également des retours d’expérience et une communauté pour donner ou recevoir des coups de main.

L’adoption ponctuelle de nouvelles méthodes de travail ne peut cependant, sur le temps, suffire à pérenniser la démarche. Si des agents sont sensibles au sens et à l’intérêt de l’implication des habitants, ils ne peuvent faire cavaliers seuls. Un cadre d’autonomie suffisant, une commande politique claire, et l’attention aux dissonances entre promesse politique et cadre d’action de l’administration (outils, management, etc.) sont autant d’éléments facilitants !

Guide UTILO