Embarquer largement
La vraie gloire est de convaincre…
Si la volonté de renforcer l’engagement des habitants dans les projets d’aménagement naît souvent au sein d’un service, en lien avec un élu, elle doit également infuser en interne et au-delà pour être porteuse de transformations réelles. Dans Territoires en commun, l’implication des agents et élus au delà du binôme mobilisé s’est faite de manière graduelle. Parmi les bonnes idées : mobiliser sur des actions très concrètes (distribuer des questionnaires, tenir un stand, etc.) plutôt que sur des sujets très larges ; partager une culture et un vocabulaire commun (que met-on derrière participation citoyenne, quels sont les exemples concrets qui nous inspirent) ; être transparent sur les réussites comme sur les difficultés rencontrées, faire des liens avec d’autres projets du territoire, etc.
 « Quand on est moins dans l’action, dans le projet, on a plus de difficulté à fédérer les collègues et les élus… si on n’est pas toujours attentif à re-glisser le lien avec le sujet concertation, ça patine vite ! Puis ça remonte. »Â
 « Très tôt il faut que le sujet soit porté formellement, que la construction se fasse en intelligence collective avec élus, agents, partenaires, de façon plus précoce. On a eu une grosse phase de diagnostic, mais il faudrait intégrer les partenaires de façon plus formelle (Maison des Jeunes et de la Culture, etc.) – dans la construction du cahier des charge de recrutement des presta. »Â
« Les citoyens ne représentent que leur propre intérêt, et non le bien de tous. » ; « Celles et ceux qu’on aimerait entendre ne se sentent pas capables ou légitimes de participer aux débats publics. » ; « Associer les habitants ralentit le projet, crée une contrainte en plus sans réels bénéfices… »,… Pour embarquer agents et élus, il est souvent nécessaire de comprendre les freins ressentis, mais aussi de retourner la question de départ pour identifier de nouvelles idées. Le Jeu « La Participation citoyenne, Pitié Non ! » propose ainsi d’explorer les arguments des non-convaincus par la participation citoyenne pour imaginer des réponses et explorer des leviers d’action possibles.