Poser le paysage…
Les protagonistes
La question de départ
Thiers en un paysage ?
Une ville anciennement industrielle et capitale de la coutellerie, qui subit les conséquences de la désindustrialisation (vacance commerciale, paupérisation, manque de moyens de la collectivité…). Un centre ancien en déprise, où se côtoient classes moyenne ou supérieure et familles en situation de fragilité sociale, difficiles à impliquer. Un fort attachement au territoire malgré d’importantes difficultés urbaines et sociales et une forme de nostalgie du passé. Un tissu d’initiatives locales important, mais des capacités et des dynamiques d’engagement inégales suivant les publics. La participation citoyenne comme axe important de la campagne électorale, mais aujourd’hui les projets mettent du temps à se concrétiser, au risque de décevoir les attentes.
Et la participation citoyenne, dans tout ça ?
Des réunions publiques et des actions de concertation organisées autour des projets d’aménagement. Des instances et dispositifs pérennes, comme le conseil municipal des enfants, ou un poste d’adulte relais qui permet d’avoir une relation directe et régulière avec les habitants. Des actions plus ponctuelles comme la journée nationale de l’habitat et du commerce. En réflexion : des conseils de quartier désignés par tirage au sort, la mise en place d’un budget participatif, une assemblée des jeunes citoyens. «On partait de loin, il y avait peu de démarches participatives avant. Quelles stratégies mettre en place pour entendre la voix de tous ? »
Autour de quels enjeux ?
Améliorer le cadre de vie des habitants en leur permettant de se ré-approprier des espaces publics de manière plus vivante, plus conviviale; redonner de la place et favoriser l’engagement des publics dits « invisibles », familles en situation de grande précarité du centre ville. Ré-articuler l’ambition politique de renouveler et de renforcer l’implication des habitants avec le travail des agents, par exemple en clarifiant les rôles, les priorités, le mode d’organisation (y compris dans un cadre souvent contraint).
Le chemin parcouru
Étape 1 : La concertation, en mode frugal et convivial
La phase de diagnostic, c’est aussi l’occasion de tester d’autres formats de concertation… Entre octobre et mars, elle a croisé interviews et entretiens collectifs avec des élus, des agents, des habitants, balade commentée dans le centre-ville, rencontre autour du projet de l’école Georges Sand, et un stand pendant le marché de Noël … Celui-ci a permis d’initier des conversations plus spontanées avec les habitants. « On n’avait qu’une carte bâche au sol du centre ancien, il faisait 2 degrés, on a discuté sans pause toute la journée ! Pouvoir prendre le pouls d’un quartier, sans trop d’intendance, j’ai trouvé ça très agréable, avec une richesse d’échange, la carte a permis de capter les gens. »
Étape 2 : S’épauler !
En mars, tout le monde se retrouve à Kaysersberg pour partager les diagnostics ! C’est le premier temps collectif depuis le lancement du programme, chacun a un peu plus les mains dans le cambouis, et pas mal de questions… « C’était court mais super enrichissant de voir que les communes même très différentes ont des problématiques similaires. Je retiens le format du « codev » pour avancer sur un sujet concret, avec quelqu’un qui arbitre : super efficace, j’étais assez bluffé ! ».
Étape 3 : Prioriser, la clé !
Comment et avec qui prioriser les projets pour avancer concrètement ? En juin 2023, un séminaire élus-agents a permis de partager les avancées de la démarche, de co-construire le plan d’action et de poser les étapes suivantes concrètement. « Lorsque tout est prioritaire, on ne sait plus comment avancer. C’est quand on a recentré sur quelques projets que les choses m’ont paru possibles, ça a complètement changé notre vision de la participation.»
Étape 4 : Un plan d’action, et une boussole méthodo !
Coté organisation interne, Territoires en commun a permis de dessiner une « Boussole méthodo », qui permet de retracer le mandat, les finalités et les attentes vis à vis de la participation citoyenne. Elle pose un ensemble de balises et des questions à se poser avant de lancer une telle démarche : quelles sont les intentions, les ambitions de la collectivité en associant les habitants ? Quel est le périmètre ouvert à leur contribution, et qu’attend-on d’eux exactement ? Qui souhaite-t-on associer exactement et comment pourront on les mobiliser ? Qui est en charge, quel est le calendrier, quels sont les moyens, etc. ? Sur le territoires, les actions cherchent à diversifier les formes pour mieux associer les habitants les moins présents habituellement à l’aménagement de la ville.
Étape 2 : S’épauler !
En mars, tout le monde se retrouve à Kaysersberg pour partager les diagnostics ! C’est le premier temps collectif depuis le lancement du programme, chacun a un peu plus les mains dans le cambouis, et pas mal de questions… « C’était court mais super enrichissant de voir que les communes même très différentes ont des problématiques similaires. Je retiens le format du « codev » pour avancer sur un sujet concret, avec quelqu’un qui arbitre : super efficace, j’étais assez bluffé ! ».
Étape 4 : Un plan d’action, et une boussole méthodo !
Coté organisation interne, Territoires en commun a permis de dessiner une « Boussole méthodo », qui permet de retracer le mandat, les finalités et les attentes vis à vis de la participation citoyenne. Elle pose un ensemble de balises et des questions à se poser avant de lancer une telle démarche : quelles sont les intentions, les ambitions de la collectivité en associant les habitants ? Quel est le périmètre ouvert à leur contribution, et qu’attend-on d’eux exactement ? Qui souhaite-t-on associer exactement et comment pourront on les mobiliser ? Qui est en charge, quel est le calendrier, quels sont les moyens, etc. ? Sur le territoires, les actions cherchent à diversifier les formes pour mieux associer les habitants les moins présents habituellement à l’aménagement de la ville.
Étape 1 : La concertation, en mode frugal et convivial
La phase de diagnostic, c’est aussi l’occasion de tester d’autres formats de concertation… Entre octobre et mars, elle a croisé interviews et entretiens collectifs avec des élus, des agents, des habitants, balade commentée dans le centre-ville, rencontre autour du projet de l’école Georges Sand, et un stand pendant le marché de Noël … Celui-ci a permis d’initier des conversations plus spontanées avec les habitants. « On n’avait qu’une carte bâche au sol du centre ancien, il faisait 2 degrés, on a discuté sans pause toute la journée ! Pouvoir prendre le pouls d’un quartier, sans trop d’intendance, j’ai trouvé ça très agréable, avec une richesse d’échange, la carte a permis de capter les gens. »
Étape 3 : Prioriser, la clé !
Comment et avec qui prioriser les projets pour avancer concrètement ? En juin 2023, un séminaire élus-agents a permis de partager les avancées de la démarche, de co-construire le plan d’action et de poser les étapes suivantes concrètement. « Lorsque tout est prioritaire, on ne sait plus comment avancer. C’est quand on a recentré sur quelques projets que les choses m’ont paru possibles, ça a complètement changé notre vision de la participation.»
Pour creuser l’ensemble du
plan d’action, c’est par là :
concrètes menées ou à venir
sur le territoire, c’est par ici…
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